FOURRURE

Présentation de Fourrure Torture Depuis ses débuts en novembre 2004, Fourrure Torture, avec l’aide de nombreux militants et de groupes locaux francophones, informe sans relâche le public sur les dessous de la fourrure, en diffusant des enquêtes auprès des médias, en organisant des stands d’information et des distributions de tracts, en menant de nombreuses manifestations et happenings... Fourrure Torture a tissé de nombreuses relations avec les associations de défense des animaux à travers le monde et relaie ainsi régulièrement leurs campagnes en France. Fin 2004, une campagne internationale, menée par l’association britannique CAFT, permet de faire cesser la vente de toute fourrure dans la première chaîne de prêt-à-porter en Europe, ZARA, et son groupe Inditex (plus de 2000 magasins dans le monde). Cette campagne fut relayée en France par plusieurs militants français pour les droits des animaux, qui décidèrent de poursuivre des campagnes anti-fourrure en fondant Fourrure Torture en novembre 2004. Dans la foulée, Fourrure Torture lance une campagne de terrain très médiatisée et très suivie en France, ayant pour objectif de montrer aux Galeries Lafayette la cruauté générée par le commerce de la fourrure et pour demander l’arrêt de la vente de toute fourrure animale. Dès février 2005, Fourrure Torture relaie en France l’investigation menée en Chine par la Protection Suisse des Animaux et EAST International. Plusieurs médias ont diffusé cette enquête, mais c’est en octobre 2005, que la campagne Fourrure Torture arrive réellement à la médiatiser et à faire prendre conscience à une grande partie du public français de ce que cache la fourrure, notamment en la faisant diffuser au JT du 20 heures sur TF1, après une manifestation organisée aux abords de l’ambassade de Chine. En octobre 2005, une pétition demandant l’abolition de la fourrure, afin de marquer notre opposition à tout type de fourrure, est lancée : plusieurs milliers de signatures sont récoltées en l’espace de quelques jours. International Anti-Fur Coalition voit le jour en février 2006, et regroupe aujourd’hui plus de 50 associations dans le monde qui luttent contre le commerce de la fourrure. Fourrure Torture représente la coalition en France. En mars 2006, suite à une négociation avec Fourrure Torture, la chaîne de prêt-à-porter Promod et le leader de la VPC La Redoute font savoir par courrier qu’elles deviennent des sociétés sans fourrure. Suivrons en 2006, les sociétés Camaïeu, Caroll et Decathlon. En décembre 2006, Fourrure Torture diffuse dans les pays francophones l’investigation menée par ANIMAL dans les fermes d’élevage de lapins au Portugal. Fourrure Torture lance en 2007 la première édition de la « Journée Sans Fourrure ». Ce jour correspond au premier samedi des soldes d’hiver, où les ventes de prêt-à-porter battent leur plein. En novembre 2007, Fourrure Torture relaie l’investigation de CAFT sur l’industrie de la fourrure de lapin en Europe et notamment en France. En parallèle, la campagne contre la chasse aux phoques au Canada, relayée depuis mars 2005, avec l’aide d’un site spécifique lancé en 2006, permet d’informer un large public, qui, pour beaucoup, pensait que cette ignominie faisait partie du passé. Fourrure Torture est aujourd’hui présent sur les réseaux sociaux comme Myspace et Facebook permettant de sensibiliser un public jeune. L’équipe de Fourrure Torture remercie les nombreuses personnes et associations locales qui soutiennent sans relâche cette campagne en la faisant connaître autour d’elles, en participant aux journées d’actions, en diffusant les pétitions...

 

La fourrure est souvent présentée comme le comble du raffinement et de l’élégance, mais les publicités se gardent bien de montrer ce qu’ont enduré les animaux qui les portaient.

Chaque année, des millions d’animaux (visons, lapins, renards, ratons laveurs, coyotes, lynx, opossums, castors, rats musqués, ragondins, loutres, etc.) sont tués par électrocution anale ou vaginale dans les élevages. Les autres, capturés dans la nature, sont noyés, piégés ou battus à mort.

Une vie entière en cage

85 % des fourrures proviennent d’animaux enfermés dans des élevages. L’Europe est responsable de 70 % de la production mondiale, et le rapport publié en 2001 par la Commission Européenne montre que ces élevages ne répondent pas aux normes minimales de bien-être animal.

Les cages, trop exiguës, sont généralement installées dans des hangars ouverts qui ne protègent quasiment pas du vent, du froid, de la chaleur ou des intempéries. Les abreuvoirs à tétine gèlent souvent en hiver. L’été, 10 % des animaux à fourrure meurent de chaud.

Le sol grillagé blesse douloureusement les coussinets des animaux, qui malgré cela, tournent sur eux-mêmes pendant des heures dans un univers désespérément vide.

Les visons sont les animaux rencontrés le plus fréquemment dans ces élevages, suivis par les renards.

Trois à quatre petits survivent sur chaque portée. Ils sont tués à l’âge de six mois, après le premier grand froid, quand leur fourrure est bien fournie. Pour les reproducteurs, ce sont quatre ou cinq années de peur, de souffrances physiques et psychologiques dans des cages sordides et répugnantes envahies par les parasites. Cela dans le seul but de rapporter plus d’argent aux industriels.

Certains animaux sont manipulés avec des pinces métalliques et leurs dents sont arrachées pour éviter des blessures aux éleveurs.

En France, quelques 70 millions de lapins sont abattus chaque année spécialement pour leur fourrure, car les peaux utilisées doivent provenir d’animaux plus âgés (au moins 10 à 12 semaines) que ceux tués dans les abattoirs pour fournir des peaux plus épaisses.

Malades et sans soins

Les animaux à fourrure sont plus sensibles aux maladies dans les élevages qu’en liberté. La pneumonie, d’autres maladies contagieuses, mais aussi les puces, les tiques, les poux et les acariens se propagent rapidement d’une cage à l’autre. Les mouches porteuses de maladie prolifèrent dans les amas de déchets en décomposition qui s’accumulent pendant des mois sous les cages.

Si la qualité de la fourrure n’est pas menacée, les animaux malades ne sont pas toujours soignés (quand il s’agit d’affections oculaires, par exemple).

 

Électrocutés et écorchés vifs

Dans de nombreux pays, le flou réglementaire autour de l’abattage des animaux à fourrure profite aux éleveurs, qui recherchent uniquement la qualité de la peau et ne s’embarrassent pas des souffrances extrêmes infligées à l’animal.

Les petits animaux sont parfois asphyxiés par les gaz d’échappement brûlants d’un camion. Mais ce gazage n’est pas toujours mortel et certains animaux se réveillent pendant que leur peau est arrachée.

Les animaux de taille supérieure meurent dans de grandes souffrances, souvent par électrocution. Les électrodes placées dans la bouche et dans l’anus chauffent et brûlent. La décharge électrique provoque une paralysie et une extrême douleur car le cœur est placé entre les deux électrodes, mais pas le cerveau. En outre, le voltage n’est pas toujours assez fort pour tuer immédiatement.

On recourt également à l’empoisonnement. Les poisons provoquent des crampes douloureuses et paralysantes, et les animaux ressentent souvent la douleur quand on les écorche. Arracher la peau d’un animal encore chaud est plus facile.

Les chambres de décompression et les chambres à gaz ainsi que la rupture des cervicales sont d’autres méthodes d’abattage courantes.

Pièges mutilants

Rien qu’au Canada, on compte encore 60 000 trappeurs.

Les mâchoires en acier des pièges mutilent renards, ratons laveurs et autres animaux. Les mères, en particulier, tentent par tous les moyens de se libérer pour retourner auprès de leurs petits et luttent jusqu’à s’amputer d’un membre.

Pendant des heures, voire des jours, les animaux retenus dans les pièges agonisent avant d’être achevés par le trappeur. Ils perdent leur sang, leurs blessures s’infectent et se gangrènent. Épuisés, sans la moindre protection contre le froid glacial, souffrant de gelures, ils sont en plus soumis aux attaques des prédateurs, contre lesquels ils ne peuvent se défendre. Les castors et les rats musqués qui sont pris dans des pièges sous l’eau luttent pendant une bonne vingtaine de minutes avant de mourir par noyade.

Chaque année, les pièges mutilent et tuent aussi « par erreur » des centaines de milliers de chiens, de chats, d’oiseaux et d’autres animaux, parmi lesquels des espèces en voie de disparition.

Et si c’était votre chien ?

Le commerce de la fourrure de chien et de chat brasse plusieurs millions de dollars en Asie.

Des vidéos tournées secrètement, comme celle de l’association Humane Society of the United States, ont permis de se rendre compte de ce qu’endurent ces animaux. On y voit par exemple un berger allemand remuant de la queue, la tête bloquée dans un système de contention quelques instants avant d’être écorché vif. Dans un coin de cage, un chat observe d’autres chats étouffer par pendaison à quelques centimètres de lui...

La France a pris en 2003 un arrêté interdisant « l’introduction en France de peaux brutes ou traitées de chiens et de chats et des produits qui en sont issus. » Cependant, les marchandises circulant librement en Europe, il est facile d’introduire en France des peaux de chiens et de chats via un pays de l’Union qui n’a pas pris de mesure sur la question.

Par ailleurs, les étiquetages frauduleux sont fréquents, et il n’est possible de les démasquer que par de coûteux tests d’ADN.

 

Une catastrophe écologique

Il faut 40 fois plus d’énergie pour produire un manteau de fourrure véritable que pour produire une fausse fourrure. Les produits chimiques utilisés pour le tannage posent également un risque de pollution de la nappe phréatique.

Chaque vison élevé pour sa fourrure produit près de 22 kilos de déjections, ce qui représente environ 62 000 tonnes d’excréments pour cette seule espèce et pour les seuls États-Unis en 1999, soit près de 1 000 tonnes de phosphore aux effets dévastateurs sur les écosystèmes aquatiques.

En France, la production est de l’ordre d’un million de peaux de vison par an.

 

Plutôt à poil qu’en fourrure

Les élevages d’animaux à fourrure sont interdits au Royaume-Uni, et les Pays-Bas, certains Länder allemands et provinces autrichiennes suivent le même chemin. Les aménagements des cages imposés par la législation italienne sont si coûteux que les derniers élevages devraient bientôt disparaître.

Aux États-Unis, le mannequin Naomi Campbell s’est vu refuser l’entrée d’un club branché parce qu’elle portait de la fourrure. Le patron du club a expliqué : « J’aime les animaux. Je ne pouvais pas laisser passer ça. »

Mais si les ventes de fourrure diminuent régulièrement, celles de mouton retourné, elles, augmentent.

En Afghanistan, l’astrakan est élevé désormais pour produire des agneaux destinés au marché haut de gamme. Pour obtenir une peau de « qualité optimale », la mère est tuée avant la naissance de son petit pour prélever le fœtus.

Et vous ?

Si vous refusez d’acheter, on arrête de tuer. C’est aussi simple que ça.

Vous connaissez les souffrances endurées par les animaux ? Parlez-en à votre entourage. Pour que le massacre cesse, tout le monde doit savoir.

 

 

Commentaires (2)

1. nathalie 04/04/2011

on a pas a ce mettre a jour car actuellement beaucoup de gens en utilise toujours sans scrupules........pas plus tard qu'hier on a retrouvé un charnier de rats musqué pres de chez moi!!!!et c'est bien des animaux abattus par cruauté pour prendre leurs peaux ces gens ne donnerai meme pas un de leurs organes a un de leurs enfants!!!!alors pourquoi prendre la peaux de cette espece qui apporte beaucoup a l'eco systeme!
et moi j'ai pas les moyen d'avoir un manteau de fourrure biodegradable.

Bravo pour ce site!!

2. Ols 13/11/2010

Sérieusement... mettez vous à jour.
Depuis 1997, il est interdit d'utiliser des pièges à mâchoirs d'acier. De plus, il est dans l'intérêt du trappeur que l'animal meurt de façon rapide et sans douleur puisqu'un animal qui se débat brise sa fourrure et fait donc baisser la valeur de ça peau.
Pis aussi, vous pensez vraiment que les animeux meurt par over-dose de joie dans les bois? Si une saine gestion des animaux n'est pas faite, l'animal mourra de maladie fort ravageuse ou de prédation ou de famine... tellement mieux que de se faire casser le cou et mourrir sans souffrance.
Et pour les écolo: la fourrure est une ressource renouvelable, biodégradable et 100% naturelle (pour ceux qui viennent de trappeur)
Non à la cruauté mais oui à une saine gestion par le trappage

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