Le Geai des chênes

 

 

 

 

Identification :
Le geai des chênes est reconnaissable entre tous par son plumage bigarré aux couleurs vives. Même à distance, l'association des tons clairs et foncés attire toujours l'oeil. Le dos est brun rosé, le croupion blanc, la queue noire mais la partie la plus remarquable de son plumage se compose des
couvertures alaires bleues striées de noir et de blanc. La poitrine est beige rosé, la tête dont les plumes de dessus peuvent être hérissées en une huppe arrondie est grise et noire. Le bec court et rectiligne est souligné par d'épaisses moustaches noires. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Mâles et femelles sont strictement semblables.

 

 

 


Chant : Le Geai des chênes cageole, cajacte, cajole, cocarde, frigulote, fringote, gajole. Cris rauques

 

et perçants skrrèèik, variant selon la cause de l'alerte. Le geai des chênes possède par ailleurs un large registre vocal et il est notamment capable d'imiter habilement la voix d'autres oiseaux, comme la buse par exemple. Au printemps, il pousse des gloussements au cours de longues parades collectives qui précèdent la formation des couples.


Habitat : Il a une prédilection pour les forêts de

 

feuillus, mêlées ou non avec des conifères. Cependant, on le retrouve également dans les forêts de conifères strictes, les parcs. On peut aussi l'apercevoir dans les prairies, les jardins proches des habitations, pourvus qu'ils soient dotés, peu ou pas en arbres. Les geais des chênes fréquentent les montagnes moyennes jusqu'à 1400 m d'altitude.


Comportements : C'est un oiseau farouche et difficile à approcher. Il donne l'alarme de son cri rauque à la vue d'un prédateur et prévient ainsi les autres oiseaux. De manière générale, il est

 

très bruyant, poussant des cris rauques. Au cours des années pléthoriques, il constitue des réserves et des stocks de provisions. En automne, on le voit ainsi transporter des glands et des faines dont il est friand et les enfouir sous la mousse et les feuilles mortes. Mais, bien souvent, il oublie l'endroit de leur cachette ou il est incapable de les retrouver sous la neige. Il contribue ainsi à la dissémination des chênes car beaucoup de glands ne sont pas mangés et germent.



Nidification : Les geais des chênes nichent par couples solitaires. Le nid, constitué de brindilles, de tiges sèches, rembourré avec des racines, est placé sur une branche d'arbre ou dans un buisson touffu, à une hauteur suffisante pour être à l'abri des prédateurs.

 


Nid : le couple bâtit un nid assez léger de branchettes. Celui-ci est garni de fines racines et situé entre 2 et 5 m de hauteur, parfois même plus haut.
Ponte d'avril à juin de 3 à 7 oeufs verdâtres très finement tachés de gris-olive ; incubation de 16 jours par la femelle seule. Les jeunes quittent le nid à une vingtaine de jours.



Régime : Comme l'ensemble des corvidés, le geai est
omnivore. Glands, soit près de 50% de son alimentation (qu'il cache en automne pour l'hiver.), autres fruits forestiers, fruits cultivés, graines de céréales constituent une partie non négligeable de son menu. Néanmoins, c'est également un prédateur qui chasse lézards et campagnols et s'attaque aux couvées (oeufs et oisillons) des petits passereaux.

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