SURVIVRE AVEC LES LOUPS

                                                                                              Survivre avec les loups   

  

Adapté du récit autobiographique de Misha Defonseca Survivre avec les loups raconte l’épopée d’une fillette juive de 7 ans au début de la guerre.
Elle vit cachée avec ses parents quelque part du côté de Schaarbeek.
Sauvée presque par hasard d’une rafle, elle voit partir ses parents dans un camion bâché et se retrouve confiée aux bons soins d’une famille bourgeoise plus intéressée par l’argent que par le bien-être d’une enfant.
C’est pourtant indirectement grâce à eux qu’elle retrouvera un contact humain avec Ernest (Guy Bedos) un vieil homme bourru et un peu anticonformiste.
Celui-ci lui explique que ses parents ont été emmenés quelque part dans l’est et lui offre une boussole.
Aurait-il jamais imaginé que par crainte d’être dénoncée, la petite fille parte seule, à la recherche de sa famille, vers l’Est, toujours plus loin.
Elle va connaître, la peur, la faim, le froid, mais surtout survivre grâce à une meute de loups.
Merveilleuse épopée d’une enfant-courage, solitaire,  à travers l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine, à pied, à l’aller et au retour, Survivre avec les loups est un film dur, âpre, prenant et émouvant, une rencontre avec un animal souvent très mal considéré et sans en faire un ersatz du Petit Chaperon Rouge.

La petite Mathilde Goffart est incroyable, chacun de ses gestes sonne vrai.
Et même si par instants, on se dit, tout cela est exagéré, il suffit de se plonger dans le livre de Misha Defonseca pour se convaincre de sa véracité.
Il faut tirer un énorme coup de chapeau à l’équipe maquillage qui a réussi des prodiges en faisant évoluer l’enfant, la couvrant de plaies, de bosses, de saletés, sans jamais, à aucun moment que cela ne paraisse exagéré.
Le dressage des loups et l’art avec lequel Véra Belmont manie ses caméras font des prodiges, Mathilde Goffart fait le reste.
Quasi tout le film est consacré au voyage de la petite fille et on ne s’en plaindra pas.
Survivre avec les loups est un film qui ne ménage personne..
La cruauté gratuite des hommes s’oppose à la violence animale et en guise de morale certains se poseront peut-être la question Qui est le véritable loup des deux ?
Question gratuite, question sans réponse et qui ne détournera pas l’attention qu’il faut porter à ce film sensible et fort.
Survivre avec les loups est à montrer même aux enfants de plus de 10 ans pour qu’eux aussi, qui sait … se disent …
Plus jamais ça le souhait pieux de quelques générations, mais aussi comme le dit la petite Misha est-ce mal d’être juif, d’être différent ?
A voir absolument

Hublet Muriel

C'est le récit vécu par une petite fille d'environ 7 ans.
Elle sait qu'elle s'appelle Misha...Elle n'a jamais su son âge, ni son nom de famille... La raison en est malheureusement simple : nous sommes en 1942 et les allemands veulent arrêter et déporter les juifs.
Quand ses parents sont arrêtés, Misha va être cachée dans une famille qui, comme souvent, fait cela contre de l'argent !
Heureusement, elle rencontrera Oncle Jean qui lui témoignera un peu de tendresse. Mais ce qui obsède Misha, c'est de savoir où sont ses parents. Un jour, Oncle Jean lui expliquera que les gens sont arrêtés, sont certainement envoyés à l'Est... Un soir, la famille qui la cache étant sur le point de la livrer aux nazis, elle décide de fuir en direction de l'Est pour retrouver ses parents. Là commencera pour elle une épopée qu lui fera traverser la Belgique, l'Allemagne et la Pologne et l'emmènera jusqu'en Ukraine... Mais ce qui fait la magie de cette histoire, c'est sa rencontre avec les loups. Ils vont l'aider à survivre et lui redonner le courage de continuer...
Date de Sortie 2007-11-21
Le site Web officiel
Par Véra Belmont 
Avec Mathilde Goffart, Yaël Abecassis, Guy Bedos

Misha Defonseca, née Monique De Wael, est une auteure belge née le 12 mai 1937 à Etterbeek de parents catholiques. Elle est connue pour être la protagoniste de « l’incroyable histoire vraie d’une rescapée de la Shoah », le récit d’une petite fille qui aurait traversé l’Europe à pied et parcouru 3 000 km, à la recherche de ses parents, protégée par des loups. Cette histoire a été retracée dans un livre à succès, Survivre avec les loups écrit en collaboration avec Vera Lee et un film français du même nom.

Ce récit de voyage est en fait une invention de même que la judéité des parents et de l’auteure à l’époque des faits qu’elle relate.

 

Biographie

Elle a quatre ans quand ses parents sont arrêtés par les nazis, le 23 septembre 1941, pour résistance à l’occupant. Selon certaines sources, Robert De Wael, son père, aurait accepté le marché proposé par les nazis : pouvoir voir sa fille Monique De Wael s’il livrait les noms des membres de son groupe. Il aurait même participé aux interrogatoires de ses compagnons d’armes et aidé ainsi au démantèlement du « Groupement des Grenadiers », le réseau de résistance qu’il avait lui-même fondé en novembre 1940. Il est ensuite envoyé à Cologne puis emprisonné dans différents endroits avant d’être transféré à Sonnenburg à la frontière germano-polonaise où il meurt d’épuisement en 1944. Joséphine Donvil, son épouse, passe elle aussi de prison en prison avant d’être déportée à Ravensbruck où elle meurt en février 1945.

À la libération, le nom de son père a été effacé de la plaque de pierre apposée sur les murs de la mairie de Schaerbeek en l’honneur des fonctionnaires locaux victimes des nazis.

À l’arrestation de ses parents, la petite Monique est recueillie par son grand-père puis son oncle. Ils l’appellent la « fille du traître ». Elle commence alors à s’identifier aux victimes de la Shoah et peu à peu s’invente une autre vie, celle de Misha, une petite fille juive qui aurait traversé l’Europe pour rejoindre ses parents internés en camp de concentration. En même temps, elle se passionne pour les loups. Elle raconte : « Et j’ai tout mélangé. Il est des moments où il m’est difficile de faire la différence entre ce qui a été la réalité et ce qu’a été mon univers intérieur. »

Convertie au judaïsme, elle émigre aux États-Unis en 1985. Son mari Maurice Defonseca parvient à la convaincre de parler de son histoire. Après l’avoir raconté dans la communauté juive. Jane Daniel, à la tête d’une petite maison d’édition, Mt. Ivy, la remarque et parvient à la convaincre d’écrire son histoire. Vera Lee, une ancienne universitaire qui maîtrise parfaitement le français aide Misha à mettre en forme ses souvenirs. En 2001, elle confie au Boston Globe que au fur et à mesure de l’avancement du récit, l’éditrice s’est de plus en plus impliquée dans la rédaction réclamant plus d’émotion et de sentiments. Daniel, elle, prétend n’être intervenu que pour sauver le manuscrit.

À sa sortie, le livre, Misha: A Memoire of the Holocaust, n’est vendu qu’à 5 000 exemplaires aux États-Unis. Aux États-Unis, l’historienne Deborah Dwork, auteur d’un livre sur les enfants juifs dans l’Europe nazie et Lawrence L. Langer ont dès avant la publication de l’ouvrage exprimé leur scepticisme, mais Elie Wiesel et la présidente de la Fondation nord-américaine pour les loups ont accepté d’écrire d’élogieuses notes de jaquette pour le livre.

L’ouvrage est traduit en 18 langues (titre français : Survivre avec les loups) et obtient un certain succès en France et en Italie. Le livre commence à intéresser les productions Walt Disney et la présentatrice Oprah Winfrey. Mais tout s’arrête quand on apprend que Misha Defonseca et Vera Lee ont attaqué Jane Daniel en justice pour non respect du contrat.

Hormis le publiciste allemand Henryk M. Broder qui, après avoir rencontré Misha Defonseca, faisait part dès 1996 dans Der Spiegel de ses sérieux doutes quant à la plausibilité de ce récit, personne en Europe n’ose à cette époque mettre en cause sa véracité. Mais un différend commercial oppose Misha Defonseca à son éditrice.Jane Daniel est condamnée à verser une somme de 22 millions de dollars à Misha Defonseca.

À partir d’août 2007, Jane Daniel publie sur son blog des pièces : extrait d’acte de naissance, inscription à l’école dévoilant le faux. Après la sortie du film de Vera Belmont en janvier 2007, la polémique enfle, finalement reprise par le quotidien belge Le Soir. Après s’être défendue avec véhémence, l’auteure finit le 28 février par révéler la supercherie Elle ajoute à la fin de ses « aveux » : « Je demande pardon à tous ceux qui se sentent trahis, mais je les supplie de se mettre à la place d’une petite fille de quatre ans qui a tout perdu, qui doit survivre, qui plonge dans un abîme de solitude et de comprendre que je n’ai jamais rien voulu d’autre que de conjurer ma souffrance »

Ce n’est pas le premier cas de mystification dans la littérature de la Shoah. Binjamin Wilkomirski dans son livre Fragments d’une enfance, 1939-1948 rapporte le traumatisme psychologique connu par un adulte qui a été déporté enfant dans un camp de la mort et recouvre une partie de sa mémoire par bribes. Ce récit était également un faux.

 

 

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Commentaires (2)

1. noemie 06/01/2012

je trouve ton site géniale et les images et les textes son super

2. marie-jo 19/07/2009

Salut à toi j'ai visité ton site et je trouve ca tres jolie félicitation pour tes belles images

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