Période Française

Que l'Algérie était Belle



 

C'est par un décret du 11 janvier 1850 que Louis Napoléon Bonaparte entérina la création d'un centre de population de 50 feux sur le domaine de la
Rassauta. On attribua à ce centre de population un territoire agricole de 500 hectares. L'ensemble pris le nom officiel de Fort-de-l'Eau.

------Le centre ne fut, au début, qu'un groupement de fermes. Mais toutes ces fermes harmonieusement soumises à des travaux d'ensemble, exploitées,
habitées par des familles parentes, de même nationalité, étroitement unies par une forte affection, vont constituer une population rurale, sobre, rustique, laborieuse, exempte des distractions de l'oisiveté et du cabaret.

-----Une fois les terres agricoles réparties entre les différentes familles, 40 hectares furent réservés à la commune pour un usage commun tel que celui
destiné à faire paître les troupeaux. Ce communal était inutile aux Mahonnais qui n'avaient pas de troupeaux; mais comme il était couvert de broussailles, il servait d'abri à de nombreuses bandes de chacals. Le
voisinage de ces canidés, très friands de fruits, rendait impraticable la culture des pastèques et des melons.

 

-------Très vite, une distinction fut opérée entre les "péninsulaires" (originaires essentiellement des provinces de Valence, d'Alicante et de Murcie) et les "Mahonnais" (c'est-à-dire les Minorquins). Ceux-ci vivaient sur une petite île au passé brillant mais au sol pauvre : aussi étaient-ils naturellement enclins à émigrer. Plusieurs dizaines d'entre eux le firent spontanément
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Mais l'émigration mahonnaise vers l'Algérois fut essentiellement l'oeuvre d'un homme : le baron Augustin de Vialar, dont Fort de l'Eau conservait le souvenir (son buste trônait sur la place du village, et l'une des principales artères du centre ville, parallèle à la rue de France, portait son nom).
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Le baron de Vialar était un aristocrate français, légitimiste c'est à dire partisan de la branche aînée des Bourbons, celle qui, en la personne de Charles X, fut chassée du pouvoir par la Révolution de 1830 ("Les trois Glorieuses"). Ayant démissionné de son poste de procureur du roi à Epernay, il débarqua à Alger en 1832 et y acquit, en trois ans, seul ou avec son ami Max de Tonnac, des terres dans l'Algérois sur lesquelles il se promettait de taire venir des gens de chez lui, de Gaillac dans le Tarn. Membre influent de la Société Coloniale, il fut dépêché par celle-ci à Paris en 1835 pour défendre la colonisation libre. Au retour de ce voyage, des vents contraires l'obligèrent à débarquer à Mahon, où il retrouva l'un de ses amis, Don Costa, secrétaire à la police du gouverneur de l'ile. Vialar et Costa organisèrent un véritable réseau migratoire. En quelques années, plusieurs centaines de familles mahonnaises débarquèrent à Alger et trouvèrent rapidement du travail dans la ville et dans les propriétés alentour. Le baron de Vialar en accueillit plusieurs, comme métayers, sur son domaine de Kouba.
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Ces mahonnais bénéficièrent rapidement d'une réputation d'honnêteté, de sobriété et de travail, qui les fit apprécier par les autorités coloniales françaises. Leur succès attira de nombreux compatriotes.
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A la fin de 1845, plusieurs Mahonnais, parcourant la région de La Rassauta, furent frappés par les possibilités de ces terres. Ils demandèrent, par l'intermédiaire du maire d'Hussein Dey, la concession de parcelles qu'ils s'engageaient à mettre en culture dans un délai de trois ans, à condition que l'on octroie à chaque famille 800 Francs et la possibilité de construire une petite maison. Le baron de Vialar intervint à nouveau ; il écrivit le ler Mars 1847 au ministre de la Guerre en attirant son attention sur l'avantage d'installer ces familles mahonnaises sur la Rassauta
"...La population agricole des environs d'Alger se compose principalement de Mahonnais. Ils ont quitté en grand nombre leur île avec leurs femmes, leurs enfants et ont peuplé et cultivé presque tout le massif d'Alger... Plus acclimatés, plus sobres et plus habiles dans la petite culture, les Mahonnais ont trouvé le moyen de vivre dans l'aisance sur les propriétés des autres Européens et de leur payer des fermages assez élevés... Environ cinquante chefs de famille habitant depuis plusieurs années en Algérie, tous cultivateurs acclimatés, tous fermiers gênés par le prix très élevé des terres qui leur sont louées, demandent une concession à l'Administration. Ils sollicitent d'être placés aux mêmes conditions que les concessionnaires des autres villages, au Fort de l'Eau, près de la Maison Carrée, sur l'ancienne ferme de La Rassauta...
Ce serait la première fois, peut-être, qu'un village agricole serait fondé en Algérie dans des conditions assurées de succès...
".
-------Et le baron de Vialar termine son plaidoyer par une remarque quasi prophétique : "Vous avez deux moyens, Monsieur le Ministre, d'établir une population française en Algérie : c'est d'y faire venir des Français ; c'est d'y rendre Français des Européens qui y sont déjà ou y arriveraient. Ce dernier moyen ne réussira qu'en traitant ceux-ci avec la même bienveillance que les Français de naissance et en ne distinguant les hommes que par leur degré d'utilité et de moralité".
-------Et il terminait : "Sous ce point de vue et sous celui du progrès agricole, la demande des Mahonnais est une bonne fortune. Je la soumets avec confiance et respect à votre sollicitude éclairée".
-------Le ministre répondit favorablement à cette demande et, le 19 mars 1847, il donna au Gouverneur Général Bugeaud l'ordre de concéder des terrains à ces hommes.
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Mais Bugeaud crut de son devoir de mettre en lumière certaines difficultés qui ne manqueraient pas de surgir rapidement si l'on accordait à des citoyens étrangers les mêmes avantages qu'à des familles françaises. Aussi, la décision ministérielle se résuma-t-elle finalement à ce dilemme : "Les familles mahonnaises seront installées sans subvention, ou on leur refusera la concession".
-------L'affaire traîna plusieurs mois. Une commission d'enquête fut mise en place. Puis la Révolution de février 1848 à Paris entraîna la chute de la Monarchie de juillet et l'instauration de la Seconde République. Celle-ci redéfinit la colonisation en Algérie, préconisant la création de "villages départementaux", dont les habitants étaient presque tous originaires du même département métropolitain : par exemple Vesoul-Benian, dont les colons venaient de la Haute-Saône. Enfin, les années 1848-1850 furent pour l'Algérie une période difficile, avec une crise financière et des épidémies qui firent de nombreux morts.
-------Néanmoins, la ténacité des Mahonnais fut récompensée. En juin 1849, ils furent mis en possession de leurs lots. Chaque attributaire reçut en moyenne un lot à bâtir de 6 ares, un lot de jardin de 20 ares et 2 lots de culture respectivement de 2 et 6 hectares. La concession se complétait de 45 hectares comme terrain communal et pour le cimetière. Le 1 1 janvier 1850, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, et son ministre de la Guerre, d'Hautpoul, signèrent le décret créant le Centre de Fort de l'Eau, comprenant 50 feux et un territoire agricole de 500 hectares. Le 22 Août 1851, le gouvernement érigea La Rassauta en commune de plein exercice. Mais celle-ci avait un territoire mal délimité ; elle fut donc, ultérieurement, amputée de plusieurs centres : Maison Carrée, Maison Blanche, La Réghaïa. Ce n'est que trente ans plus tard, le 2 juin 1881, qu'un décret érigea Fort de l'Eau en commune de plein exercice.

 

 

 

 

 

 

Historique Pieds Noirs

 


Historique sur l'origine des Pieds Noirs en Algérie de 1830 a 1962. 

 

 



 

 

L'histoire souligne que les pieds-noirs se sont appeler ainsi,

car à leur arrivée sur le territoire Algérien

ils portaient des bottes noires.


La colonisation française commence en 1836

Par l'attribution de terres aux colons.

EN 1848 l'Algerie devient territoire français,

ce territoire est divisé en trois départements.

En 1870 L'édit de CREMIEUX accorde le

citoyenneté française à 32 000 Algeriens juif.

EN 1889 loi de naturalisation

les enfants nés en territoire français.


En 1954 Ben Bella Créa

avec les autres nationalistes

le comité de revolution d'unité et d'action (CRUA),

peut de temps il devient

le front de libération nationale (FLN).

Le 1 novembre 1954 , Insurrection dans les AURES.

Ceci était le point de départ de la guerre d'Algerie.

Le 13 mai 1958, Les français d'Algerie,

ont peur d'être abandonnés par la métropole.

Le 04 juin 1958 à 19h00 De Gaulle

promit de maintenir l'Algerie française.

(Français je vous ai compris.)

Le 18 mars 1962 Un accord de cesser le feu

est signé à Evian entre la France et le FLN.

Le 05 juillet 1962 l'Algerie devient indépendante.

A partir de ce jour, plus aucuns français ne pourra

faire valoir ni le droit du sol,ni le droit du sang.

Tout un patrimoine culturel Pieds-noir fût détruit

ce jour la pour plus d'un million de français.

Ce fût l'exode sans espoir de retour laissant

tout derrière eux à cause des politiques de l'époque

qui ne surent pas gérer cette crise.

 l'an 2000 Et aucuns pieds- noirs

n'a pût se réinstaller en Algerie.

Quelques rare sont retourner là-bas en vacances

pour voir ou revoir le territoire de leurs racines.

A quand la libre circulation ??

 

 

 


Comme vous le voyez ce site est entièrement

consacré à ces pieds noirs qui ont tout laisser

dans un pays qui est le leurs et au quel

il sont toujours attacher.

Un pays qui depuis plus de cinq génération

nous faisais vivre et dans lequel nous avions

créer avec les Algériens une joie de vivre

qui s'éteint petit à petit.

Une ethnie qui avais ses coutumes,

ses croyances, ses joies et ses peines,

ses habitudes, ses apéros mémorables, etc.……,

comme d'autres ethnies dans le monde.

je propose le souvenir pour ne pas mourir dans l'oubli,

et peut être aussi pour essayer de retourner au pays ;

non pas pour y habiter(qui sait),

mais en vacances pour voir ou revoir

ce qui nous hante depuis 1962

dans les soirées de grande nostalgie.

 

 

 

 

Adieu, mon pays

 

 

 

J'ai quitté mon pays

J'ai quitté ma maison

Ma vie ma triste vie

Se traîne sans raison

J'ai quitté mon soleil

J'ai quitté ma mer bleue

Leurs souvenirs se réveillent

Bien après mon adieu

Soleil de mon pays perdu

Des villes blanches que j'aimais

Les soirs de mon village

Mais, du bord du bateau

Qui m'éloignait du quai

Une chaîne dans l'eau

A claqué comme un fouet

J'ai longtemps regardé

 

 

Commentaires (2)

1. azzedine (site web) 13/04/2010

salut kathe e viens de finire mon tour d'horizon dna votre colonie bien aimée je crois que tu a fait un bon lieu de detente et de reflexion continuez je vois que tu as fait dejas mieux que laplus part merci azzedine cordialement

2. catherine (site web) 14/11/2009

merci pour cette belle page, la France traîne cette triste période de son histoire comme un boulet honteux, quel malheur d'abandonner ainsi sa terre et quel courage a-t-il fallu aux pieds noirs pour refaire leur vie ! tant de choses à dire là-dessus. t'embrasse bien amicalement et te souhaite une bonne journée.

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