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Le lait : une imposture !

Le lait est l’aliment développé par l’évolution des mammifères pour le développement des nouveau-nés. La consommation de lait de vache et de produits laitiers tout au long de l’existence est un comportement relativement récent dans l’histoire d’Homo sapiens puisqu’il apparaît dans de petits foyers humains il y a dix mille ans environ (sur les 7 millions que compte l’espèce humaine). Cette consommation tout au long de la vie ne prévient pas les fractures osseuses comme le fait croire l’industrie laitière, et elle a des conséquences sur la santé que l’on commence seulement à cerner.

Vous avez déjà vu une vache boire du lait ? Le lait, c’est fait pour les veaux, pas pour les hommes ! Les produits laitiers sont désormais transformés, la vache reçoit de la pénicilline pour produire toujours plus. Une bonne vache normalement mange de l’herbe.

Or, il faut savoir que les protéines de lait des animaux (surtout celles de la vache, mais aussi de la brebis et de la chèvre) ne conviennent pas du tout à l’homme. Il peut les supporter en petites quantités mais lorsqu’il en mange beaucoup, elles deviennent toxiques car il n’a pas le même tube digestif ni le même processus de digestion qu’un veau ! Et avec le temps, les problèmes de santé apparaissent…

 

Le lait de chaque mammifère n’est pas seulement parfaitement adapté aux besoins particuliers des petits de sa propre espèce, mais il convient uniquement aux premiers mois de leur vie. Cela signifie que dans les six premiers mois, et ceci jusqu’au neuvième mois, le nourrisson trouve dans le lait maternel tout ce dont il a besoin. Cette nourriture ne peut pas être remplacée par le lait d’une espèce différente ou par un produit de l’industrie alimentaire.
Pour l’organisme humain, le lait animal est une matière étrangère contre laquelle il réagit, ce qui provoque parfois des allergies et des maladies. Les allergies ne sont souvent pas mises en relation avec la consommation de lait et sont déclarées comme incurables.
Le lait animal est totalement adapté pour la croissance des jeunes animaux. Considérons les protéines contenues dans le lait. Au plus rapidement le jeune animal double son poids à la naissance, plus la teneur en protéine du lait de son espèce est grande.

 

En France, on recommande 3 à 4 produits laitiers par jour. Le lait, est il bon pour la santé ?

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« Après avoir examiné 34 études publiées dans 16 pays, des chercheurs de l’Université de Yale ont constaté que les pays ayant les taux les plus élevés d’ostéoporose, y compris les États-Unis, la Suède et la Finlande sont ceux dans lesquels les gens consomment le plus de viande, de lait et d’autres aliments d’origine animale.

 Malgré l’étude de financement de l’industrie laitière pour tenter de prouver les allégations selon lesquelles consommer des produits laitiers rendra vos os plus forts, la vérité cependant est exactement le contraire.

La principale cause de l’ostéoporose est le régime à haute valeur protéique comme celui de plupart des gens aujourd’hui. Un régime alimentaire riche en protéines est comme une pluie battante acide sur vos os. (Les protéines augmentent la production d’acide dans le sang qui est ensuite neutralisé par le calcium pris de nos os). Assez remarquablement, si un produit laitier a un quelconque effet, les preuves cliniques et de population démontrent fortement que c’est surtout pour causer, plutôt que de prévenir l’ostéoporose. »
~ Dr John McDougall

 
 

Entrevue de Thierry Souccar (journaliste scientifique) sur France Inter, le 06.04.2007, pour son livre « Lait, mensonges et propagande »

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Et le calcium dans tout cela?

Pour ceux qui souhaitent réduire, voire supprimer, les laits animaux et les sous-produits laitiers, aucune carence en calcium n’est à craindre, si l’on consomme régulièrement certains aliments. Par exemple les figues, les amandes ou les orties apportent de 1,5 à 2 fois plus de calcium que le lait de vache.
On ne peut pas mettre, comme semble le faire l’industrie laitière, le lait et les produits laitiers au même rang que l’eau, les fruits ou les légumes que l’Homme consomme depuis son origine. Aujourd’hui encore, la majorité des êtres humains sur la planète ne consomment toujours pas de lait et produits laitiers, et vivent tout à fait normalement sans aucun mal lié à l’absence de lait d’origine animale.

Normalement, nous pensons que les seules sources de calcium sont le lait et ses dérivés. Mais ce n’est pas le cas, sachant qu’il existe d’autres sources de calcium d’origine végétale. Il y a des cas où ces sources apportent du calcium d’absorption facile par rapport à celui présent dans le lait et ses dérivés.

Légumes contenant du calcium Les épinards, le chou vert de Milan, l’oignon et le cresson sont des légumes très riches en calcium, mais il y en a d’autres tels que les algues, les cardons et les brocolis.

Voir exemples de légumes riches en calcium.

Légumes secs qui contiennent du calcium

Les pois chiches, les haricots blancs, les lentilles et le soja sont des légumes secs riches en calcium.

Voir exemples de légumes secs riches en calcium.

Fruits qui contiennent du calcium

Les fruits secs sont aussi des aliments d’origine végétale riches en calcium. C’est le cas des noix, des amandes et des pistaches par exemple.

Voir exemples de fruits riches en calcium.

 

Nourrissons

Le rapport de l’Anses indique qu’aucun lait non maternel n’est adapté aux bébés s’il n’est pas maternisé (cela vaut autant pour le lait de vache que les laits végétaux) et qu’il faut privilégier l’allaitement. En revanche, une fois maternisés, tant les laits végétaux qu’animaux conviennent à leur alimentation.

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié sa position quant au lait maternisé pour les enfants de moins d’un an. Sa conclusion est que tant que l’enfant a moins d’un an, il faut à tout prix privilégier l’allaitement.L’Agence rappelle que le lait maternel est l’aliment de référence adapté aux besoins du nourrisson, et qu’hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (lait premier âge et deuxième âge), qu’elles soient formulées à partir de protéines animales ou végétales, permettent de couvrir les besoins du nourrisson.

 

Les alternatives végétales

Le lait est un aliment d’origine soit animale soit végétale. Parmi les laits d’origine animale, le lait de vache est sans doute le plus connu, suivi cependant du lait de chèvre et de brebis. Le lait de vache est un aliment bénéfique à tout âge, avec une forte teneur en calcium, protéines, vitamines, sucre et graisses. Le lait d’origine végétale est extrait de graines de légumineuses, de céréales mais également de graines oléagineuses. Bien entendu, dans ce type de lait, nulle trace de calcium ou de vitamine D.

Quelles raisons valables avancer pour vous inciter à remplacer letraditionnel lait animal par du lait végétal ?

De par ses origines animales, le lait de vache peut facilement contenir des agents infectieux transmettant aux hommes des maladies animales, comme par exemple la brucellose, la listériose, la salmonellose et la tuberculose (c’est pourquoi il est recommandé de toujours bouillir le lait avant de le consommer). Le lait animal peut en outre avoir été soit contaminé par des produits répandus dans la nature (par exemple des résidus de pesticides, de dioxydes et de toxines d’origine fongique ingérés par l’animal au cours de son alimentation) ou frelaté, par l’ajout de substances azotées visant à d’augmenter le contenu protéique du lait.

Intolérance et allergie : au regard du nombre de cas d’intolérance au lactose (sucre de lait) ou d’allergie à la caséine (classe de protéine), beaucoup se sont déjà tournés vers le lait végétal, qui ne provoque évidemment pas de telle réaction.

Le lait d’origine végétale a d’excellentes caractéristiques nutritionnelles : c’est un aliment complet, riche en vitamines, en sucres simples, en fibres et en minéraux. Il ne contient ni cholestérol, ni graisses animales. Vous pouvez décider de le faire vous-mêmes, afin d’en contrôler le processus et les ingrédients. Le procédé est simple et ne nécessite pas d’appareil spécial.

Voici la liste des laits pouvant constituer une alternative naturelle au lait de vache :

  • LAIT DE SOJA : par-rapport au lait de vache, sa  teneur en protéines est équivalente ; sa teneur en vitamine B1 et en fer est en revanche le double ; il contient peu de graisses (tout au plus, des graisses polyinsaturées comme l’omega-3) ; sa teneur en calcium est plus faible. Il contient des isoflavones, substances réduisant le ‘mauvais’ cholestérol. Il ne contient pas de gluten et est donc particulièrement recommandé aux personnes suivant un régime céliaque. Il s’obtient en pressurant et en faisant bouillant les graines de soja jaune, aux propriétés antioxydantes. Très diffusé en Asie, il constitue là-bas un véritable repas. Délicieux au petit-déjeuner, il peut être utilisé pour confectionner des desserts.

 

  • LAIT DE RIZ : c’est le lait le moins gras de tous. Par-rapport au lait de  soja, il contient moins de protéines. Il est en revanche riche en fibres, en vitamines A, B, D et en minéraux. Il ne contient pas de gluten. Riche en sucres simples, il constitue une source d’énergie rapidement disponible à l’organisme. Une fois le riz broyé, on y ajoute de l’eau puis on filtre le tout. Sa saveur délicate et agréable,  son potentiel naturel édulcorant, en font un ingrédient très apprécié dans la préparation des desserts.

 

  • LAIT D’AVOINE : riche en sucres complets et en potassium, il contient des fibres, de la vitamine E et B, est peu calorique. L’avoine est une céréale à faible indice glycémique. Il a des vertus diurétiques, tonifiantes et régénératrices. Il a un goût délicat et naturellement doux.
  • LAIT D’AMANDE : boisson très riche en antioxydants et en minéraux (calcium, potassium, phosphore, magnésium, fer et zinc), il contient un fort taux de graisses polyinsaturées et de vitamines E et B. Il a une action bénéfique sur le système cardio-vasculaire. Cela dit, c’est une boisson hypercalorique et très énergisante : il est donc conseillé de ne pas en abuser.

 

  • LAIT DE MILLET : boisson facile à digérer, très nourrissante et sans gluten. Il a un effet revitalisant et rééquilibrant au niveau du système nerveux, un effet stimulant sur la peau et protecteur pour les vaisseaux sanguins. Riche en protéines, en vitamine B, en lécithines et en minéraux, (fer, magnésium, phosphore et silicium).
  • LAIT D’ÉPEAUTRE : boisson à faible teneur en protéines, mais riche en sels minéraux et en vitamines, elle convient aux personnes affaiblies, aux sportifs et aux enfants. Riche en calcium, ce lait est indiqué dans la lutte contre l’ostéoporose.
  • LAIT DE NOIX ET DE NOISETTES : riches en matières azotées (beaucoup d’aminoacides essentiels), de vitamines A et B, de sels minéraux, il est particulièrement apprécié des enfants pour sa saveur. Il peut être adouci avec des dattes et enrichi de calcium qu’il ne possède pas.

Comme pour tous les produits, la qualité de ces laits dépend de la qualité des matières premières.

 

 
La souffrance animale!

Le lait, qui semble être un parfait produit innocent, est pourtant synonyme de souffrance. La vie que l’on impose à ces animaux est pire que la mort qu’on leur donne. Car comme pour nous, mourir tourmente, mais ce qui est effroyable, c’est la douleur qui dure.

Non ! Traire la vache ne la soulage pas. Les mastites sont fréquentes.

On oublie souvent cette évidence : la quasi totalité des animaux d’élevage sont abattus ou meurent prématurément de leurs misérables conditions de vie.
L’élevage peut-être bio ou familial, cela n’y change rien, l’abattoir est toujours en ligne de mire.

Dans le cas du lait, après deux ans et demi de traite intensive, la vache n’en pouvant plus devient moins productive. Elle finit en boucherie alors agée d’à peine cinq ans tandis qu’elle pourrait vivre entre 15 et 20 années de plus.

Les vaches, comme les humains et tous les autres mammifères, ne produisent du lait que lorsqu’elles ont enfanté. En élevage, chaque année les vaches « laitières » sont inséminées pour donner naissance à un veau. Mère et nouveau-né sont séparés après 24h, malgré l’intensité du lien qui les unit.

Le récit « Le « choix de Sophie » d’une vache laitière » raconte l’histoire d’une vache ayant donné naissance à des jumeaux et qui tenta de sauver l’un de ses petits, en effectuant un choix similaire à celui du personnage de Sophie dans le roman de William Styron, « Le choix de Sophie ». Devant la menace de perdre ses deux enfants dans un camp d’extermination, Sophie avait été contrainte d’en livrer un dans l’espoir de sauver l’autre.

Les vaches laitières sont des mamans privées de leurs petits. Avant le verre de lait, il y a la douleur d’une mère et la détresse d’un nouveau-né.

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